Au sommet du Fuji pour combattre le nucléaire.

Le "légendaire" mont Fuji

“Nous ne pouvons oublier la terrible destinée que nous sommes en train de subir à cause de l’aveuglement du gouvernement à la faveur de l’énergie nucléaire” ainsi sont les mots de Wakao Hanoala, responsable de la campagne “Nucléaire” de Greenpeace Japon.

Hier, 11 activistes ont grimpé en haut des 4.000 mètres du Mont Fuji, leur corps affrontant froid et fatigue, comme le relate Greenpeace Espagne sur son site.

Deux chiffres dans la tête :

  • 20.000 victimes et disparus conséquence du tremblement de terre et du tsunami, presqu’un an plus tôt.
  • 150.000 personnes déplacées à cause de la crise nucléaire provoqué par la fusion de trois réacteurs à la centrale de Fukushima.

Et dans leur main des centaines de messages de personne du Japon, et du monde entier, qui voulaient supporter à distance la douleur de toutes les victimes, qui sentent leurs esprits et qui n’oublient pas que partout des gens combattent pour que ceci ne se reproduise pas.

©Christian Aslund-greenpeace
©Christian Aslund/greenpeace

Ces onze escaladeurs venus du Canada, de France, d’Allemagne, de Hongrie, d’Italie, de Pologne, de Suède, de Suisse, des États-Unis et d’Espagne, ont déposé au sommet  les messages qu’ils avaient emporté, pendant qu’un autre groupe d’activiste de l’organisation placèrent une pancarte au bord du lac Yamanako, un des 5 lacs à la base du volcan.
Le message est clair pour ces activistes, mais également pour ceux qui ont écrit les différents message : l’espoir d’un lendemain sans nucléaire est possible.

Wakao Hanoala souhaite que à cette action servira à convaincre le gouvernement d’abandonner l’énergie nucléaire, son message n’étant pas destiné à l’industrie elle même.

(source greenpeace espagne)

Voir aussi: le maire de Kawauchi appelle au retour.

Voir aussi : Fukushima, un an après.

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.