Gigantisme animalier par Monokubo [peinture]

Nous avons appelé cette série “gigantisme animalier” pour en créer une catégorie d’illustration, car en effet, depuis récemment, peut-être 6 mois ou un an, de plus en plus d’illustration traite le gigantisme. C’est un sujet extrêmement à la mode bien qu’il soit en réalité aussi vieux que le monde de la littérature lui-même et que les titans grecs déjà exerçait leur gigantisme sur l’ensemble du monde Héllénique d’alors. 

Le gigantisme, un nouveau courant de l’illustration ? 

J’ignore d’où vient ce retour, en y réfléchissant un peu j’imagine que des jeux tel God of War ont fait le plus grand bien au genre, et que le succès de l’attaque des titans, par exemple, n’y est pas non plus totalement étranger. Car l’image renvoie une force unique à l’oeuvre. Le gigantisme est en effet terrifiant, une forme de vertige s’installe, et le combat dès lors paraît aussi beau qu’il est inégal. 

Maintenant que j’y pense, on a des jeux de rôle qui ont toujours traité le sujet, Final Fantasy en tête de proue et ses invocations. Le terrifiant Bahamut de toute son envergure faisant face à quelques minuscules héros de pixel. Fascinant monde que celui de l’heroic fantasy, et il faudrait qu’un jour je prenne la peine de m’attarder sur le sujet, tant les illustrations qui en proviennent sont fascinantes. Un autre jour, car aujourd’hui, nous allons voir avec Monokubo, un gigantisme particulier, animalier, qui m’a immédiatement tapé dans l’oeil et poussé au partage lorsque je l’ai connu ( m’obligeant à faire les quelques recherches qu’il se devait pour vous glisser les quelques liens qu’il nous laisse ici et là et à la recherche d’une poignée d’information pour compléter le sujet ). 

Monokubo traite dans son cas d’un gigantisme animalier vivant en totale adéquation avec le monde moderne des hommes. Contrairement à la plupart des gigantismes que nous venons de survoler, si vous aviez lu, celui de Monokubo n’est en rien effrayant. Bien au contraire. Directement, probablement, inspiré d’un des héros les plus tendres qui est apparu sur les écrans, Totoro, son univers gigantesque, en tous cas dans la forme que nous avons choisi de traiter, est tendre, doux, attachant. Quelques peluches géantes s’accordant parfaitement avec leur “maître”, plutôt ami, et ressemblant à quelques Ôkami dont seul le shintoïsme nippon, et Gintama ?, a le secret. 

Maîtrisant parfaitement le chat, ce sera l’objet sur lequel nous nous pencherons bien que ses lapins, et oiseaux soient tout autant maîtrisés. Ces aperçus que nous partageons ici seront évidemment lié aux différents réseaux de l’artiste afin de vous permettre d’en apprécier plus et que vous trouverez en bas à droite. 

Gigantisme animalier, un espace de douceur. 

Ses peintures sont empreintes de douceur, de calme, de chaleur. L’animal n’est ni un dominé, ni un dominant agressif, mais un égal à l’homme, à la femme, à la fille, au garçon qui l’accompagne. Comment ceux qui aiment les lapins peuvent résister à l’affection intense qui se dégage de la peinture ci-dessous ? 

 

Ou comment la complicité tactile, drôle et délicate que respire l’oeuvre suivante nous priverait d’un rictus ?  

C’est cette émotivité qui se dégage du travail de cet illustrateur exceptionnel qui m’a immédiatement poussé à aimer son oeuvre. Une ouverture vers une nouvelle ère post-Miyazakienne à l’onirisme légèrement plus sombre, plus drôle, d’une nouvelle génération à l’oeuvre.

 

Source auteur :

Pixiv
Twitter
Tumblr

<

p style=”text-align: right;”>(c)もの久保 All rights reserved 

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.