Une illustratrice à découvrir, Makita Haruka

une illustratrice à découvrir, Makita Haruka

Vous savez si vous suivez un peu le blog à quel point nous sommes fans d’illustrateurs, et d’illustrations, qu’ils soient japonais ou inspiré par la culture japonaise ou ses sous cultures, et nous tentons de vous les faire découvrir. Parfois ce sont de véritables stars, et parfois des créateurs de petits projets. Makita Haruka, elle, est une illustratrice confirmée qui publie ses créations dans des artbooks. 

Comme elle l’explique , elle essaie de “créer des illustrations modernes, tout en incorporant des éléments de l’estampe japonaise classique” . Un prédicat qui ne laisse pas indifférent les amateurs de culture japonaise que nous sommes. 

Et évidemment nous sommes tombés amoureux de sa technique de peinture. Une nouvelle essayiste du shinnihonga, mouvement qui souhaite se défaire des rapports picturaux avec l’occident pour créer une nouvelle peinture toute japonaise comme Hisashi Tenmyouya, mais dans un style plus mignon.

Nous suivons Makita Haruka sur instagram depuis longtemps déjà, et c’est surtout la qualité et l’essence de ses personnages qui font que nous voulions partager ses oeuvres. 

Sa technique. 

Iwa-Enogu. Peinture japonaise à base de minéral. La palette de couleur est limitée, le résultat donne une peinture granuleuse, qui mélangée à de la colle permet l’adhésion sur la toile. [voir plus]
Suihi Enogu. Peinture japonaise créé à partir de pigment de boue. [voir plus]
Papier japonais, washi

Scène de vie sous les cerisiers. 

Dans la scène suivante, nommé “Le retour de l’hanami” nous pouvons admirer l’empreinte des peintres de l’ukyoe japonaise qui se sont succédés entre 1650 et la fin du XIXe siècle, tout en considérant des détails modernes empruntés aux graphismes modernes du Japon ( notamment le dessin des yeux inspiré des mangas ). L’omniprésence de la couleur de l’hanami, devenue par déduction très japonisante, la présence d’une montagne, qui n’est pas le mont Fuji mais rappel le travail de Hokusai, ou de Hiroshige, et surtout l’esthétique des chats, très présent dans l’estampe. Le mouvement de la rivière poursuit la référence à la peinture classique. 

Hanami no Kaeri – Makita Haruka.

Jeunes filles en Kimono. 

Une des peintures les plus représentatives de l’univers de l’ukyoe montrant trois jeunes filles en Kimono. Un type de scène caractéristiques de la périodes des représentation de la vie quotidienne de l’estampe japonaise. 

Série de visage d’une jeune fille en kimono. 

Jour d’hiver.

Autres visages.

こたつ (Kotatsu)

Développement d’une oeuvre

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