Marketing : Les cuisses des Japonaises.

Quand les cuisses des japonaises deviennent des espaces de communication disponible, une nouveauté venu tout droit du soleil levant. Étonnant ? 

Cuisse publicité 4
Un sticker et le tour est joué.

Gigantesque pays du marketing, le Japon ne cesse de réinventer ses moyens de communication. De la classique proposition des mouchoirs, aux soirées mondaines organisées, les sponsors et marketeurs sont partout. Partout, c’était ce qu’on en disait, avant car l’espace publicitaire s’accroît et les cibles vont vites être trouvé : les hommes !

Concept : Regardez mes cuisses !

Plutôt que des dépenser des sommes conséquentes en média, et publicité classique, qui du fait de leur omniprésence n’obtiennent plus l’attention que la dépense mériterait, l’entreprise Wit inc, a créé un programme. Les femmes japonaises porteraient sur leur jambe même les stickers des annonceurs et passeraient la journée à marcher et promener dans Tokyo. Et en effet, dans un pays où le port de la mini (voir mini-mini) jupe est courante, compenser par de longues socks, ou bas, le Zettai Ryoiki, [絶対領域], ou la « zone absolue », traduit littéralement, est souvent mise à nue et objet d’attention – voir même objet de fétichisme.

Zettai Ryoiki : Terme issu du manga, il décrit la zone situé entre la mini jupe et les bas, ou les chaussettes hautes, pour les personnages féminins. Le terme est utilisé comme un hommage aux EVA dans la série Evangélion.

D’où  l’idée d’exploiter cet espace comme un nouveau terrain publicitaire. Côté travailleuses, le programme a du succès puisque ce sont 3.000 japonaises qui ont déjà signé pour y participer, une journée de travail leur rapportera jusqu’à 121 $ [ 90€] . Des conditions préalables sont cependant requise pour travailler.

Conditions :

Publicité cuisse

Les filles doivent respecter 4 conditions pour pouvoir participer au programme :

  • Elles doivent avoir plus de 18 ans.
  • Elles doivent avoir plus de 20 amis sur les réseaux sociaux. ( dure :/)
  • Quand elles portent les stickers, elles doivent prendre des photos d’elle dans au moins deux lieux différents avant des les poster sur internet.
  • Il est recommandé aux femmes de porter des mini jupe avec de longues chaussettes, ou bas, afin que les passants puissent focaliser sur les stickers.

 

Le CEO de l’agence, Hidenori Atsumi, est formel, et attention ça risque d’en vexer plus d’un et une, il s’agit pour lui d’une partie que « les hommes ne cessent de regarder », et que « les femmes sont ravies de montrer » comme il expose au cours d’une interview pour ITN à suivre :

[Reportage en Anglais]

Source : Quartz  // NY daily news // Huffington post

 

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Cet article a 2 commentaires

  1. li

    Je n’ai pas envie d’aller au Japon, quand je vois des pratiques aussi folles. Les femmes sont de la viande, encore pire que chez nous alors? Beurk!!!!

     
    1. Shinal

      A leur décharge, les japonais sont très concernés par leur microphénomène. Par conséquent ils en parlent même si c’est très très peu utilisé. Concernant ce type de marketing il y a eu des recours en justice qui l’ont totalement limité, en plus de réussite commercial très très mitigé. C’était tout de même intéressant d’en parler.