Dans cet article “Civisme et art de vie à la nippone”, que je mettrais à jour régulièrement, lorsque d’autres exemples me frapperont ( et ils seront nombreux) de quelques exemples culturel contemporain qui ont cours au Japon et qui serait pour la plupart impensable chez nous.
Le journal payant en libre service.
Le journal est en vente, le vendeur est absent. une petite urne sur la droite sert à placer la monnaie pour l’acheteur qui peut prendre son journal pour le lire. Avoir confiance envers le client est une règle d’or au Japon. source twitter Ryozhukai.
Oshibori
Parmi les petites choses de l’hospitalité japonaise, dite « omotenashi », qui la rende si spécial, l’oshibori a toute sa place. Lorsque vous entrez dans un restaurant, il suffit d’attendre quelques secondes pour que l’on vienne vous apportez du thé vert, chaud, et un « oshibori »[おしぼり], une petite serviette humide et chaude pour nettoyer vos mains et votre visage. Ces petites attentions font parties de la vie courante du Japon où le client est pour l’occasion vraiment traité comme un roi à grand renfort de « irrashaimase »
Origine de l’oshibori
Il se dit que l’origine de la pratique remonterait à plusieurs centaines d’années quand les familles proposaient à leurs invités des vêtements humides, pour qu’ils se rafraîchissent. Petit à petit, par souci pratique, l’habit alors proposé est devenu une simple serviette de coton humide. Cette pratique est très largement répandu de nos jours dans la plupart des restaurants où vous irez au Japon.
La culture du nettoyage.
Pendant la coupe du monde au Brésil en 2014, le monde entier s’est ému de l’attitude de nos amis supporters japonais. Alors, que le reste des fans s’en seraient normalement allés vers leur hôtel ou la suite de leur journée, les supporters du Japon ont rangé, et nettoyé, leurs sièges avant de partir.
Une attitude qui est le reflet d’une éducation. Au Japon, dès le plus jeune âge, à l’école primaire, les enfants sont sensibilisés à prendre soin de leur environnement. Ainsi, une journée d’écoledébute par le nettoyage de la salle de classe et se termine de la même manière. Par la suite, c’est également aux élèves de prendre soin de leurs collèges, et de leur lycée, la cadence dépendant de l’établissement.
La queue
Ériger en art du vivre ensemble, les japonais sont extrêmement respectueux de la queue. Elle est naturelle devant les restaurants, dans l’attente du métro et lors d’événement.
Accident.
Alors qu’il avait percuté son vélo, cette personne a laissé le message suivant : “J’ai accidentellement percuté votre vélo et cassé votre sonnette. Je suis vraiment désolé. ” le texte est accompagné d’un billet de 1000yens en compensation et la note est anonyme.
Journal Biodégradable …
Le “Mainichi Shimbun” qui a commencé à relayer les nouvelles du Japon quotidiennement en 1872 ( pour votre culture “mai nichi” signifie “tous les jours” et shimbun “journal”) est plus qu’un journal biodégradable puisque que des graines sont présentes dans son papier. Ainsi, en abandonnant le journal à son sort vous obtiendrez l’incroyable pouvoir de recréer de la vie.
Le départ des petites classes.
De la même manière qu’il était de coutume en France, moins aujourd’hui à cause d’une législation donnant trop de responsabilité aux professeurs – organisateurs et d’un climat anxiogène de méfiance permanente entre les corps, les classes de découverte sont légions au Japon. Lors d’un grand départ, ce sont des centaines de collégiens qui se rassemblent devant les quais de gare, et cela se passe dans le calme. Dans l’attente de leur train, les enfants restent assis sur le quai de la gare ( possible compte tenu de la propreté du lieu ).
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p style=”text-align: right;”>A suivre…
