Densha Otoko, quand hier soir me vint l’idée de demander quel était leur premier drama aux lecteurs du site du japon twitter et facebook, je n’imaginais pas alors que j’allais passer la nuit à rattraper mes “années perdues” et à enfin remettre Densha Otoko au goût du jour. Faut dire que j’avais eut le privilège de voir l’épisode 1, lorsque ce dernier était contemporain de la sortie du titre au Japon, en 2005, mais que je ne m’y étais attelé faute de temps et d’autres dramas à regarder : Gokusen, My boss my Heroe, qui était déjà culte en ces temps où le drama Japonais était loin derrière le drama coréen.
Densha Otoko
Titre à succès, puisqu’issue d’un roman, basé sur une histoire vraie, qui a donné successivement et dans l’ordre un manga, un film et un drama, Densha Otoko (電車男) raconte l’histoire de Yamada Tsuyoshi, un jeune otaku de 23 ans qui soudain pris de courage défend Aoyama Saori alors ennuyé par un homme saoul dans le métro. Légèrement blessé dans l’incident, alors que le fébrile agresseur a été maîtrisé par un garçon qui s’est joint à notre héros, notre héros rencontre Saori, pleine de gratitude et saluant le courage qu’il avait eut de venir à son secours. Elle lui demande son adresse pour le remercier. C’est alors que notre héros, qui traînait sur le forum Aladdin Channel, réservé aux célibataires, commence à raconter son histoire aux autres internautes, et son acte. L’histoire commence lorsque le sur lendemain il reçoit le cadeau de remerciement de Saori, des tasses de thé Hermès. Sur le bon, le numéro de téléphone de la sublime jeune fille figure.
Pourquoi ça marche : D’abord, n’y allons pas par quatre chemin, l’héroïne du drama Ito Mizaki est dotée d’un regard, d’une douceur naturelle et d’une ligne élancée d’un autre monde. C’est simple, elle parfaitement belle. Et par conséquent parfaitement inabordable. Pour peu que le physique ne suffise pas, ces vicieux de scénariste, l’ont faite riche, vif d’esprit, attirante, bonne fille de famille… ça fait un peu beaucoup pour un héros, Ito Atsushi, otaku.
Attention quand on parle d’Otaku, on parle pas de ce qui se dit en France, quand on parle d’otaku et du mot qui a été vulgarisé sous mandat de lecture de quelques mangas. On parle de l’otaku! Celui qui ne parle avec sa famille que pour manger, qui collectionne les figurines, qui connaît le nom de toutes les doubleuses, qui est de toutes les dédicaces d’Akihabara dit “Akiba” dans le langage Otaku, et qui poursuivrait jusqu’à la mort les AKB48! -Même si le groupe n’était pas encore d’actualité au moment du drama, il y aurait toute sa place – Evidemment, il n’a jamais eut de petite amie auparavant et ses activités se résument à ce qui a été dit au dessus plus quelques jeu vidéos fétichistes. Du lourd ! D’autant que l’exagération de la mise en scène ne lui laisse réellement aucune chance.
La richesse central du drama se trouve dans le parallèle forum / vie réel ou irc / irl, pour les plus avertis, où d’un côté, nous avons le héros Densha Otoko –“l’homme du train”– qui raconte sur le forum ses aventures avec Hermes où soutenu et aidé par la communauté du forum, Alladin channel, il va tout mettre en oeuvre pour devenir une personne “respectable” et se rapprocher de cette femme qui deviendra très vite, dans ses souhaits tout du moins, celle de sa vie. Ces histoires de forum, et ces conseils, prendront forme dans la vie réel avant que le héros ne retransmette les faits de ces actions, qui seront commentées irc et ainsi de suite sur 11 épisodes.
Opening : Mister Robot
Drama à l’eau de rose ?! Je les entends bondir d’ici les détracteurs du genre mais en réalité pas du tout. Enfin pas tout à fait. De l’eau de rose il y en a, et messieurs, vous aurez bien envie de mettre quelques fois une bonne claque dans sa gueule à monsieur Timide, tellement il se rabaisse tout le temps et pour tout, et tant il ne sait pas saisir ses chances sinon pleurer, geindre, gémir, …! On pourra pas lui repprocher de ne pas bien jouer son rôle et on a tendance à croire que c’est de la caricature mais même pas, un Otaku ça ressemble vraiment à cet homme-là -et si j’en entends encore un s’autoproclamé fièrement Otaku, je le …. !. Mais l’essentiel est ailleurs, il faut l’avouer la donnée humoristique prend au moins autant le pas sur la comédie sentimentale par moment. A chaque épisode, on rigole, du burlesque à pleurer, de la caricature grossière mais amusante, une multitude de personnage secondaire, rafraîchissant, extravagant ou parfois même les deux, forum oblige, 35 acteurs y passent, et le personnage de Sakurai, drolissime vers la fin du drama ne nous fera pas regretter d’y être aller jusque là ou celui de Shiraishi Miho, mangeuse d’homme, sont autant d’attraits supplémentaires à un film qui ainsi ne s’essouffle jamais.
En somme un drama que je conseille évidemment. A voir en entier pour en profiter, ne regardez que l’épisode 11, et dernier de la série, avant les épisodes spéciaux, si vous voulez un résumé de l’ensemble et la fin de l’histoire. Et comme de toute façon vous l’avez vous même déjà vu, vous laissez un commentaire en dessous pour le prouver ! A bientôt !
En chiffre :
- 1.000.000 d’exemplaires vendus du roman.
- 2.7 millions de spectateurs ont vu le film.
- 20% d’audience pour le drama.
- 200 personnes ont travaillé sur l’opening.
- 48 heures de tournage ont été nécessaire pour réaliser 7 minutes d’intervention des internautes dans le drama.
- 132 objets décoraient la chambre de Densha Otoko sur 3.000 objets dans le drama.
- 1.000 heures de tournage pour les deux héros du drama.
Début de l’épisode 1.
Vous le trouverez sur dl runner
Mon premier drama!
D’ailleurs celui-ci a une grande force je crois, car en tant que représentant de la gente masculine non doté d’attributs mâles attractifs, il m’a été très facile de m’identifier au héros, donc d’apprécier cette histoire pour son improbable beauté.