Kiki la Petite Sorcière

Kiki la Petite Sorcière (1989)

Adapté d’un roman pour enfant à succès au Japon, le studio Ghibli ne prend que peu de risque avec ce long-métrage qui a déjà son public. C’est un fait puisque le studio enregistre son record d’entrée au Japon faisant ainsi de ce film leur premier gros succès. Il a reçu plusieurs distinction en 1990 : le Prix Mainichi du meilleur film d’animation, le Prix de l’aAcadémie japonaise pour le meilleur film et le meilleur réalisateur, le prix du meilleur film, meilleur personnage féminin et meilleure musique au 12e Anime Grand Prix du magazine Animage, le prix des lecteurs de la revue Kinema Junpo et enfin la médaille d’or du film japonais au 7e Annual Golden Gross Award. L’histoire a également connu une adaptation en film en 2014.

Kiki_la_petite_sorciere_dvd_simpleSynopsis

Kiki a 13 ans. Pour une petite sorcière, cet âge n’est pas anodin. C’est l’âge auquel la jeune sorcière doit quitter le nid pendant 1 an et faire son apprentissage de sorcière, c’est-à-dire, partir vivre loin de chez elle avec pour seul moyen de gagner de l’argent, et donc de vivre, ses talents de sorcière. C’est lors d’un beau jour ensoleillé que Kiki décide de prendre son envol sur son balais et de partir à l’aventure accompagnée de son chat noir Jiji, avec qui elle peut communiquer, et de la radio de son père. En discutant avec Jiji, celle-ci décide de trouver une ville près de la mer. Mais une tempête la surprend et la jeune fille se retrouve obliger de se mettre à l’abris dans un train de bétail à l’arrêt. Confortablement installée sur un tas de foin, elle ne tarde pas à s’endormir sans se rendre compte que le train a repris sa route. A son réveil, quelle ne fût pas sa surprise de découvrir un magnifique ciel bleu et la mer qu’elle recherchait tant ! Elle y remarque alors une ville portuaire où elle décide de se rendre afin de demander aux gens si une sorcière n’y est pas déjà installée. En effet, une règle stipule qu’il ne peut y avoir qu’une sorcière en apprentissage par ville. La voilà donc arrivée sur son balais sous le regard interrogateur et fasciné des passants. Fière, Kiki se pavane dans la ville et… provoque un carambolage en voulant passer sous un pont. Une excellente première impression pour les résidents de la ville. Un policier ne tarde pas à venir la voir, voulant contacter ses parents. Grâce à un appel au vol, la jeune sorcière parvient à s’éclipser. Un jeune garçon la rattrape alors, se vantant d’avoir appeler la police pour l’aider avant de lui poser plein de questions qui eurent le dont d’agacer la jeune fille qui partit en volant.

La nuit tombante, Kiki et Jiji contemple le soleil se coucher en se demandant s’il ne faudrait pas changer de ville lorsqu’une femme enceinte arrive vers elle en criant à l’attention d’une femme en contre-bas, une sucette à la main. Kiki se propose alors de ramener la sucette pour elle. Impressionnée, la femme enceinte, qui est gérante d’une boulangerie, lui propose un toit contre de l’aide dans son magasin. Kiki accepte volontiers et décide d’ouvrir un service de livraison, ne sachant rien faire d’autre que voler sur un balais. Au cours des premiers mois, la jeune sorcière sympathisera avec différentes personnes : Ursula, une peintre rencontrée lors de sa première livraison, Tombo, le jeune garçon l’ayant aidé lors de son arrivée, une grand-mère qui aura été une de ses clientes ainsi que sa femme de ménage et bien sûr Osono la boulangère et son mari.

 

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