Qu’est ce qu’une miko ?

Si aujourd’hui la Miko [巫女] est une jeune femme qui est en charge d’assister les prêtres du clergé shintoïste dans leurs tâches et leurs rituels quotidiens, dans la tradition ancienne, les femmes qui entraient en transe et rapportaient des prophéties étaient appelées “miko”, c’étaient les chamanes du shintoïsme, parmi elle la plus illustre Himiko fût reine du Yamatai. 

On reconnaît les Mikos à leur costume, particulièrement esthétique, composé d’un Hakama rouge écarlate, et d’un haut de Kimono blanc aux manches longues avec quelques teintes rappelant le hakama. 

Miko au Iseyama Kotaijingu
Mikos accueillant les visiteurs au Iseyama Kotaijingu de Yokohama.

Temple de Yokohama.

Le devoir de la Miko

Le rôle de la Miko à l’intérieur des sanctuaires shintoïstes est variée.

  • Elles s’occupent d’assister le prêtre lors des rituels et des cérémonies et également lors des mariages shintoïstes.
  • Elles accueillent les visiteurs dans les sanctuaires et s’occupent également de tenir la boutique de ce dernier.  
  • Dans certains sanctuaires, elles sont en charge des danses cultuelles.

La danse Kagura

Les Mikos peuvent être en charge des danses. Dans le Kojiki et le nihon-shoki, les deux livres premiers traitant de la mythologie japonaise, ce sont les Mikos, qui descendent d’Ame-no-Uzume, la déesse de l’aube et de la fête, qui exécute la danse des dieux qui avait permis de sortir la déesse Amaterasu de sa caverne.

Par la suite, cette danse se pratiquait à la cour impériale. La Miko portait un masque et le gohei, une baguette traditionnelle pour purifier, et entrant en transe, elle se faisait la voix des dieux. 

A partir de quel âge deviens-t-on Miko ? 

On devient Miko très jeune, et on le reste jusqu’à l’âge adulte ou au mariage. Les mikos entrent aux sanctuaires entre 8 et 12 ans. Certaines mikos qui le souhaitent peuvent poursuivre leur travail dans le sanctuaire et devenir prêtresse. Faire carrière se fait de plus en plus. Elles sont alors salariées du sanctuaire. 

Qui peut devenir Miko ? 

A priori tout le monde, en réalité la tâche de Miko est souvent dévolue aux familles qui sont en lien direct avec le sanctuaire. Les enfants des prêtres le devienne quasi-systématiquement, ou certaines familles tiennent la tâche depuis des générations. Au Japon, la charge des petits sanctuaires se fait le plus souvent de père en fils, et à défaut un beau fils peut être adopté par le prêtre ( il prendra son nom) en épousant sa fille via un o-miai (un mariage arrangé traditionnel). 

Procession au temple Meiji
Procession de mariage au temple Meiji, Tokyo, par Shinichi Sugiyama (CC BY-SA 2.0)

A propos de Himiko.

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