Le 31 mars 1980, une étoile est née.
Naturelle et simple, Maaya est une chanteuse de Jpop et une doubleuse d’animés. Toute petite, elle suit des cours de théâtre dans le club Robin du groupe Komadori à Tokyo, lui permettant de faire des doublages dans des blocks busters (Jurassic Park, Romeo et Juliette…). Mais l’anime Escaflowne va réellement la révéler aux yeux du public alors qu’elle n’est âgée que de 16 ans.
Elle y interprète la magnifique chanson « Yakusoku ha iranai », opening de l’anime où elle se voit également confié le rôle d’Hitomi qu’elle interprétera à merveille. Yôko Kanno, l’ayant choisie pour ces deux rôles, se lie d’amitié avec la jeune fille qui a su conquérir la compositrice avec sa douce voix.
Sa carrière commence alors, l’album “Grapefruit” reprenant une bonne partie des chansons écrites pour Escaflowne voit le jour. C’est le premier donc fruit d’une collaboration entre Yôko et Maaya, et certaines choses commencent à apparaître, comme le fait que Maya y interprète une chanson en anglais (my best friend). Cet album comporte quelques morceaux intéressant comme “Feel myself” où la mélodie et la voix de Maya semble ne faire qu’un pour former quelque chose de magnifique.
Le deuxième album, “Dive”, sort en 1998 après une période où la belle passe son temps à doubler anime, jeux vidéo dont je vous épargne la liste. Je ne m’étale pas trop sur cet album, car vient ensuite “Singles Collections + Hotchpotch“, compilations de chansons d’anime dont Card Captor Sakura (avec la chanson “Platina“)
Passe quelque temps où Maaya travaille toujours en doubleuse, puis arrive l’album “Lucy” en 2001, très abouti avec des chansons encore plus recherchées. Maaya a franchit un pallier, elle est devenue une chanteuse de talent, comme nous l’entendons dans “Koucha“.
En 2003, sort “Shōnen Alice“, et dois-je vous dire que c’est tout simplement beau? Une nouvelle preuve avec “Hikari are“:
J’ai presque oublié de parler de deux titres, qui ne sont pas étrangers au succès des animés Wolf’s Rain et Rahxephon. Il s’agit dans l’ordre de “Gravity” (préparez les mouchoirs) et de “Tune the rainbow“, ce dernier arrivant 5ème à l’Oricon. Elle signe l’opening de Rahxephon, le titre “Hemisphere” qui vaut grandement le détour aussi (tout comme l’anime en fait).
Ensuite viennent d’autres albums, en 2005 elle sort “Yūnagi Loop” où Yôko ne compose que la musique, en 2009 “Kazeyomi” mais j’aimerais m’attarder sur plusieurs autres points, comme le mini album “30 minutes night flight” sorti en 2007.
Cet album fut écrit pour retranscrir ce que l’on ressent dans les vols de nuit, vu qu’il est fréquent pour beaucoup de japonais de voyager par ce moyen de transport à l’occasion de diverses fêtes (et en plus en gros porteur vu que cela a du succès).
Le but de l’album est donc, en 30 minutes, de traverser diverses émotions au travers de la musique, comme dans la très jolie ballade éponyme de l’album. Cette fois-ci, c’est Shoko Suzuki et Toshiaki Yamada qui se chargent du travail et le résultat est assez différent du reste de la carrière de Maaya. Du même album, “Universe” colle une mélodie au piano très lente sur des paroles dont le contenu n’est finalement que ce que l’on s’est tous demandé en regardant les étoiles… ce mini-album est surprenant, et s’est tout de même classé 12ème.
Revenons ensuite sur ce sublime duo avec Steve Conte “The garden of everything“. Cela se passe de commentaires, cela s’écoute et se lit…
Elle a sorti en 2011 un nouvel album, “You can’t catch me” que je n’ai malheureusement pas eu le plaisir d’écouter, et un bluray d’un de ces concert “15th Anniversary Live Gift” où son costume en forme de cadeau n’est finalement que le reflet de ce qu’elle est à la Jpop.
Objectivement, il est difficile de ne pas voir son talent. Pour peu que j’y mette mon propre ressenti, je vous dirais que c’est mon artiste japonaise préférée, pour plein de raisons. Il ne vous reste plus qu’à fermer les yeux et à écouter ce que cette fille a dans le coeur quand elle chante, et elle le fait depuis bien longtemps pour notre plus grand plaisir.