C’est officiel ! 38.000 personnes ont participé à l’événement griffé “Japon” qui se déroulait à Marseille sur trois jours du 2 au 4 mars, pour sa 4e année consécutive. Trois jours de folie à 8, 12 et 12 euros, respectivement, pour le visiteur, au parc Chanot, rassemblant autour d’un bon Cosplay, d’un free-hug, d’une file d’attente ou d’un karaoké géant les passionnés du Japon en France et les curieux, pour une programmation qui dépassait toutes les espérances ?
Captain TSUBASA! -Olive et Tom ? Quel nom de m****-
En exclusivité, le chara-designer d’Olive et Tom : Nobuhiro Okaseko, qui avait d’ailleurs fait un crochet parisien juste avant d’y venir. Le pied ! Surtout si comme beaucoup, vous avez été bercé à Captain Tsubasa, son nom Japonais, dans votre enfance et que pour vous un vrai terrain ne vaut que si son horizon ne laisse pas entrevoir la cage adverse.
Conférence, séance de dédicace, un grand nom de l’imagerie Japonaise dans le sud de la France. D’ailleurs les fans de “Japon” ne se sont pas trompés. La star c’était lui, et il a pu faire partager sa vision du métier dans une salle comble, donnant le change à Charles Barrez , qui s’occupe lui de Galactik football. Olive et Tom c’est tant de souvenir. Ben Becker, et son père en voyage, Marc Landers, livreur la nuit devant subvenir aux malheurs de sa famille et Thomas Price dont le prénom et dans le titre (français) et qui se barre pourtant en Allemagne au plus tôt dans la série & bien sûr son lot de personnage secondaire, parfois marrant, Bruce, et parfois totalement inutile (pour faire le nombre de joueurs). Avoir une personne outil d’un tel succès dans le sud de la France, c’est une très belle chose, d’autant que ce rôle (Chara-designer) n’est pas très souvent crédité en France auprès du grand public.
Le Shojô à l’honneur
Excellent aussi les mangakas shojô qui ont donné d’elles-même, Takako SHIGEMATSU qui présentait “Dangereuse Attraction” dont 4 volumes sont déjà sorties au Japon, parut chez Taifu en France le 8 mars de cette année, & surtout l’excellente initiative des cours de dessin que proposait les deux auteurs, de shojô également, Yoko HANABUSA, mangaka dont l’œuvre shojô est vaste et Harumo SANAZAKI qui crée des shojô depuis plus de vingt cinq ans et a plus de 50 œuvres à son actif. De même obtenir le crédit, les conseils, et permettre un contact aussi rapproché avec deux véritables sensei, l’expérience a été un vrai bonheur pour les participant(e)s, en plus d’un événement rare. Donc ceux qui ont su en profiter, rien que pour cela, l’événement méritait largement que vous y veniez, et pour l’avoir proposé, le site du Japon tient à dire bravo à l’organisation du salon. Et puisqu’on en est aux félicitations, elles vont également à leur traducteur Masato Hirano, qui a un niveau de français juste exceptionnelle.
Japan Expo ou Geek expo ?
Mis à l’honneur par l’organisation du salon, les Français, l’excellent joueur du grenier était là ! Je passe jamais à côté d’une de ses vidéos par conséquent impossible de me plaindre de sa présence, drolissime, et qui plus est d’une culture vidéo-ludique très proche de la mienne. Seb son acolyte était là aussi. L’occasion de “free-huggé” tranquille et de goûter à leur immense côte de popularité largement mérité. L’inévitable Marcus également en guest, homme charmant au demeurant qui s’il ne taillait pas la production Square-Enix à longueur de temps aurait toute mes sympathies vidéo ludique. Ensuite l’équipe de Noob, de World of warcuft, et Bob Lennon, dont je connais nettement moins le sujet mais ce serait plutôt l’avis général. Leur présence au salon en qualité d’invité est normal, oui, puisque leur sujet relatif ont une accroche avec la culture “japonisante” en France, certes, cela dit bien qu’il soit aujourd’hui tous connus et reconnus dans cette même communauté, est ce qu’ils ont à la Japan Expo leur place en qualité de tête de programmation ? Je lance le débat car ça en est un, et bien que je pense qu’il ne soit pas simple de faire venir des Japonais jusqu’à Marseille, et pas seulement car la ville est classé à risque par les informations d’ambassade au Japon, il existe des tas de possible qui mènerait le salon à un véritable pan vers le Japon qu’il semble tendre à ne plus être, ou à l’être de moins. Bien qu’à la décharge de toutes organisations, il soit de fait difficile de déplacer les Japonais de chez eux, les plus connus ayant un emploi du temps national qui va au delà de la possibilité d’un séjour dans le Sud de la France pour un salon mineur. C’est un fait.
Mythique épisode “dessins animés de notre enfance” par le joueur du grenier.
Il y avait pas mal d’attraction, nous le verrons avec Georges qui s’est gentiment prêté au jeu du reporter pour le site du Japon, cosplay, free-hugger, merchandising, scène, espace Japon avec un jardin zen, des activités relatives aux arts martiaux dans la totalité des trois jours. Il y avait aussi l’occasion de retrouver les nouveaux acteurs qui font le Japon en France, comme Zero Yen Media, les créateurs, et les nouvelles associations.
Zero Yen Média, le magazine gratuit de la culture Japonaise.
Zero Yen Media (abrégé en “zéroyen”) c’est une équipe de japonisant, la plupart des membres de l’équipe parlent et/ou ont vécu au Japon, qui s’est réunit autour d’un même objectif : créer un magazine qui traite de toute la culture pop & traditionnel Japonaise pour Zero Yen. Pari réussit : le numéro trois est en préparation. Plein de bonnes idées, dont la double page centrale, qui est un poster retraçant le travail de Kan Kee, et des articles fort à propos dont celui que je préfère : le vintage jeu vidéo!Mais pour tous vous aurez droit à vos recettes de cuisine Japonaise, à vos articles manga, à l’actualité Japonaise et aux dossiers. La sympathie de l’équipe apporte un nouveau souffle à la culture nippone en France & forcément Kokoro (à droite sur la photo) a déjà ses admirateurs! On peut retrouver les deux premiers numéros sur leur site internet, et les aider à grandir en aimant leur page facebook. (Ils vous en seront grandement reconnaissant). Interview sous peu !
La K-POP, musique Japonaise.
Vous l’apprenez ? Nous aussi. La K-pop comme son nom l’indique désigne la Korean Pop, soit la pop coréenne. Mouvement, et musique très à la mode mené par des stars superbes tel 2NE1, KARA, T-ARA, Big Bang, Shinee, et ma chouchoute, IU. Alors bien entendu, les passants de la Japan Expo ont pu “s’extasier” sur les musiques traditionnelles Japonaises ont aimé le concert de Taiko, bien qu’il est eut lieu au dérangeant horaire du vendredi matin, et apprécier le dimanche midi la dans du cerf. Hitt a fait son concert et sa séance de dédicace et le DJ Livetune son show. Mais d’avis général de spectateurs, 90% du temps musicale étaient acquis à la musique pop coréenne! Alors certes, depuis quelques années la Hallyu, comme on la nomme, a fait son trou au pays du levant, si bien que de nombreuses chanteuses et chanteurs coréens chantent à présent également en Japonais. Mais c’est bien la langue coréenne qui était audible devant les grands stands musicaux. Ce n’est pas une fermeture. Le salon est ouvert et l’organisation est libre de s’organiser en conséquence, bien entendu, d’autant que le public pour la K-pop est en nombre. Mais est ce la place de la Japan Expo de laisser mettre en avant des produits qui ne sont ni Japonais, ni japonisant ? C’est en tous cas, une des critiques publiques les plus entendues auprès de l’assemblée elle même en plus d’un retour mitigé concernant les concerts proposés.
Au cœur de la Japan Expo, Ambiance.
SMOK€ en reporter a bien fait le tour de la salle, il nous parle de l’ambiance général.
Nouveauté
Cette 4ème édition a directement montré les ambitions des organisateurs avec l’annonce de l’ouverture d’un autre hall, qui a multiplié par 3 le nombre de hall depuis la 1ère édition, et montre l’engouement toujours grandissant pour cet événement.
Petit rappel pour ceux, rare, qui ne connaissent pas le concept de ces événements se déroulant tout au long de l’année à travers la France. Même si les appellations divergent, ils ont pour base commune : la volonté de faire découvrir la culture de ce beau pays qu’est le Japon en proposant aux visiteurs un panel, malheureusement non-exhaustif, et surtout très ciblé, de conférences, ateliers, démonstrations, concours, manga, anime, jeux vidéo, cosplay, sans oublier le marchandising de manga et anime.
Le 1er hall était dédié au marchandising, aux stands des partenaires et autres créateurs, quelques stands de restauration (dont les fameux Onigiri qui ont fait sensation), des espaces dédiés aux jeux vidéo, et bien sûr les salles vidéo, dédicaces, conférences, ateliers, exposition et jeux.
Le 2ème hall était réservé à la « culture » Japonaise, pourquoi des guillemets ? On y trouvait les démonstrations d’arts martiaux, stand Zen et de massage, quelques exposants japonais, un stand pour passer le temps en jouant ou en dessinant, la,sympa, maison hantée, le stand restaurant qui nous proposait des Yakisoba, Takoyaki,… Qui a lui aussi a remporté un franc succès, et enfin le superbe jardin japonais qui était simple mais efficace !!!
Pour finir le 3ème hall accueillait la scène principal avec entre autres, les concours de cosplay, les concerts, défis,…
Un événement qui tient ses promesses.
En effet, cette 4ème vague est cette année montée en puissance grâce à une pléthore d’invité, une plus grande superficie, et, à mon sens, une réelle envie de proposer de la qualité et de la diversité.
La scène avec ses live était un très bel exemple de cette envie, on y a vu des prestations d’artistes japonais et français qu’ils soient d’une influence pop-rock ou plus traditionnel et aussi les très attendus cosplay. A chaque fois, ces événements ont trouvé leur public pas forcément démonstratif mais attentif et jamais avare d’applaudissements, pourvu que la prestation soit de qualité.
Les invités et leurs séances de dédicaces, étaient là aussi, nombreux et variés. On a donc pu croiser des mangaka (hommes et femmes) tous de notoriété Internationale qui en plus des dédicaces ont proposé des conférences et work-shop, et à leurs côtés les incontournables célébrités du monde geek français comme Marcus, Suzuka, Le joueur du grenier, et les NOOB.
Puis nous avons eu droit pour nous faire patienter, ou découvrir, à des projections, conférences, jeux, karaoké, retro gaming, atelier cosplay avec l’association Aoi Sora, des démonstrations d’arts martiaux,… Tous plus intéressant les uns que les autres.
Un événement loin d’être parfait.
Pourtant les organisateurs avaient prévu et compté sur une affluence massive, ce qui fut le cas pour le samedi et dimanche moins pour le vendredi qui a bénéficié d’une affluence pourtant très bonne mais largement contenu par l’agrandissement de la superficie du salon.
Les problèmes d’organisation ont été légion. Mettre la salle de conférence en plein hall 1 avec une sonorisation douteuse, sauf si vous étiez près des enceintes et du coup avez perdu une partie de vos tympans, des problèmes de vidéo comme lors de la conférence de Suzuka, où je tiens quand même à signaler que ce ne fut rien d’autre qu’une succession de 3 épisodes de « Tokyo Café »(?), où la présentatrice, adorable et pétillante, ne parle qu’en japonais. Donc à 5mètres des 2 écrans de 102cm pour lire les sous-titres… Bravo.
Attente…
Il y avait à chaque fois trop d’attente pour tout, la nourriture, les dédicaces, les ateliers, les projections,… Vraiment tout ce qui empêche de profiter au maximum du festival qui n’est là qu’une fois par an.
L’espace jeux vidéo a subit une grosse cure d’amincissement avec sa dizaine de plate-forme, autant ne pas en mettre.
La déception de la scène Cosplay.
Maintenant pour éviter de faire trop long, je terminerais ma partie “mauvais points” par les cosplay, et pourtant c’est une partie que j’attendais avec impatience, mais je fus au final extrêmement déçu.
Sur la soixantaine de participant, il y avait seulement une petite dizaine qui avait vraiment sa place sur la scène principale, surtout qu’avant de commencer le show, on nous a montré les images, superbes, du championnat d’Europe de cosplay.
Puis arrive le 1er participant, un Spiderman très énergique qui met la barre haute, et 3 minutes plus tard 2 chouettes qui se dandine sur « la danse des canards » et nous avons du attendre 10 participants, plus ou moins ridicules, pour avoir d’autres vrais candidats…!
Alors oui je le clame : “le cosplay, quand vous voulez monter sur scène, ce n’est pas juste être déguisé et dire « ah ah !! Je suis un tel de tel anime » faire des gestes ou une chorégraphie approximative et/ou burlesque, sans l’énergie qui va avec.”
Car, non, comme le nom l’indique COStume PLAYing, on se déguise oui, mais on joue un rôle aussi, ce qui signifie faire passer un message, des émotions à travers les moyens disponibles (jeu d’acteur, chorégraphie, accessoires, musique,…). Mon coup de gueule ne se veut pas méchant pour être méchant, mais pensez aux personnes qui vont voir pour la 1ère fois du cosplay et qui tombent 4 fois de suite sur des volatiles qui gesticulent sur la chanson précitée, surtout quand vous faites 1 heure de queue!!!
Je remercie donc les cosplayers qui ont joué le jeu et nous ont offert de belles représentations et je souhaite bonne chance et surtout un gros GAMBARE à ceux qui veulent se lancer (ou continuer) sur cette voie.
Conclusion de SMOK€ :
La Japan Expo, 4e édition, a montré ses ambitions, et cela augure du bon pour la suite, mais de par sa jeunesse pêche encore trop sur l’organisation et certains contenus qui sont clairement des bouche-trous ou manque d’un peu plus de professionnalisme et de fond.
La Japan Expo est devenu un événement en France, qui année après année ne cesse de trouver un public toujours plus large. Les prix, le manque de qualité de certain événement, ou l’amateurisme évident, la fin de la présence du jeu vidéo et la faible place que tienne les expositions par rapport à celle qu’occupe les vendeurs. Sont autant de point négatif que l’on peut mettre à son grief. En revanche, et là où on ne peut rien dire. C’est que la Japan Expo Sud est, reste et restera, sans doute, le lieu où il est possible de rencontrer toute la communauté japonisante en un même endroit. Rire, connaissance, hug, cosplay, réflexion à deux yens ou plaisir partagé, c’est au delà de l’événement en lui même que la Japan Expo se transcende, à la découverte de ce qui fera le Japon en France, demain. C’est le rendez vous Français de la pop-culture Japonaise à ne pas manquer. Comme le proche festival du Japon à Aix-en-Provence est le rendez-vous de la culture traditionnel dans le Sud, à ne pas manquer.
A tous, Gambatte pour la suite, et quoiqu’on en a dit, merci à l’organisation de continuer à organiser l’événement, en espérant qu’il s’améliorera sans cesse.
Merci pour ce compte rendu ! J’ai fait la première avec beaucoup d’entrain mais ait été très déçu par la seconde…
Du coup cela fait deux ans que je n’y ai pas mis les pieds.
Au final, seul la présence du chara design de Capitaine Tsubasa m’aurait fai venir cette année…
En tout cas je suis ravi que l’événement marche et cela m’encourage à y remettre les pieds l’an prochain !
Salut !
Juste, euuuh. Donc c’est Suzuka de Nolife. Nolife attaché, s’il te plait.
‘Done ! Arigatou !
C’est bien beau de faire un article sur Japan Expo sud dans un site prétendument sur le Japon mais quand on parle de “K-Pop musique japonaise”, de “Asuka de No life” (pour Suzuka de Nolife) ou encore de “la” Japan Expo”, c’est juste hyper douteux. Un journaliste bien mauvais, donc, pour un article de la honte qui fait autant de contresens que de fautes grammaticales.
Salut Manon, en forme !
Désolé pour l’ironie de “K-pop musique Japonaise”, je le croyais plus facilement perceptible. En tous cas, merci pour ta critique, elle ne peut que permettre à tout le monde de s’améliorer.