Un « voyage imaginaire » dixit le principal présidentiable François Hollande à une semaine à peine du premier tour de la présidentielle française, le discours était pourtant sans nuance, Nicolas Sarkozy est allé à Fukushima avec Nathalie Kosciusko-Morizet :

à écouter à partir de 36 minutes.

En réalité, M. Sarkozy s’est bien rendu au Japon le 31 mars 2011, soit 20 jours après, mais il n’avait siégé qu’à Tokyo, soit à 250 kilomètres de la centrale nucléaire. Un mensonge retentissant au Japon et dans le monde, le New York Times en parle, et la NHK en a parlé avant que l’article ne disparaisse des voies d’internet.

Janick Magne, candidate d’Europe Écologie – Les Verts aux législatives dans la circonscription des Français de l’étranger s’exprimant « au nom des Français du Japon plongés au cœur de la catastrophe de Fukushima et de ses conséquences sur leur vie et celle de leurs amis japonais », dénonce ce mensonge du président – candidat.

C’est le 13 avril que Nicolas Sarkozy ne s’est finalement pas rendu à Fukushima sur i-télé.

« Je me suis rendu au Japon avec [la ministre de l’écologie de l’époque] Nathalie Kosciusko-Morizet, j’ai rencontré les autorités japonaises, j’ai discuté avec le premier ministre [japonais] de la situation à Fukushima et Nathalie Kosciusko-Morizet s’y est rendue (…). Je ne suis pas ingénieur, je n’ai pas besoin d’aller mettre le nez dans la situation à Fukushima, où, par ailleurs, il y a un périmètre interdit. »

En France, la bataille présidentielle bat son plein. Et malgré un désintérêt certain de la population, les « sondages » à prendre avec des pincettes donnent le président actuel perdant face à François Hollande. C’est par conséquent dans une atmosphère tendu que le candidat-président se prépare au premier tour, est-ce là une raison suffisante pour « arrondir les réalités » … A vous d’en juger.

source Le Monde/ Twitter / Itélé.