Dans « Lost in Manboo » un film de 9 minutes, Jérôme Plan, journaliste et réalisateur, a voulu dépeindre le quotidien d’un cybercafé à la japonaise, un lieu étroit où il est possible de lire des mangas, de jouer à des jeux vidéos, et de surfer sur le web, …, autour de « quelques murs de contreplaqués ». Alors que l’on y est le plus souvent de bref passage, ces cybercafés à la japonaise ont leur résident permanent. C’est le cas de Masato, un homme de 39 ans, et Hitomi, une jeune fille de 23 ans, dont la vie va être raconter dans ce court documentaire.
Synopsis de l’auteur.
Un box de 4 mètres carrés, avec télévision et ordinateur.
C’est ce que proposent les cyber-cafés japonais ouverts 24h/24.
Les clients ordinaires y passent une heure ou deux.
Des milliers d’autres y passent leur vie.
À Tokyo, le Manboo a ses résidents permanents : Masata et Hitomi.
Pour eux, c’est une maison, où ils dorment à même le sol.
Par souci pratique, ou par conséquence de vie, des personnes vivent en permanence dans d’étroits cybercafés. A l’inverse de ce que le préjugé pourrait prétendre, les interlocuteurs ne remettent pas en question leur choix d’y vivre ou un quelconque manque de confort.
Nous retenons plutôt le destin de ces deux personnages à la psychologie intrigante dessinant le sentiment d’éphéméréité des choses si cher à l’estampe japonaise et part de la psychée de nombre de nos amis japonais.
Intéressant.