Les Yakuzas, entre le bien et le mal. [vidéo]

 Avec 80 000 membres répartis dans vingt-deux clans, les yakuzas constituent la première société criminelle au monde. Le documentaire d’Alexander Detig, en recueillant le témoignage de parrains et de leurs gardes du corps, d’enfants de yakuzas et de repentis, de victimes et de citoyens qui résistent à leur influence, dresse un tableau très complet de ce milieu auquel les caméras ont rarement accès. Trafic de drogues, cercles de jeux, bordels et rackets y constituent les sources de revenus principales.

Mais les yakuzas sont également fort bien intégrés dans le tissu social japonais, comme le montrent les liens étroits qu’ils entretiennent avec la police. Ils s’enorgueillissent par ailleurs d’être les héritiers des samouraïs et cultivent des traditions séculaires comme le culte des ancêtres, la calligraphie ou l’enseignement bouddhiste, à l’instar de ce chef de gang qui réfléchit avec son maître spirituel à devenir moine. Pour autant, ce raffinement revendiqué n’est pas incompatible avec des relations marquées par une extrême violence : les traditions sanglantes, comme l’ablation d’une phalange, sont bien vivaces et les clans se livrent des guerres impitoyables. Les tatouages qui recouvrent littéralement le corps des plus aguerris témoignent de l’engagement total exigé de ceux qui rejoignent le milieu. Quel est l’avenir des yakuzas ? Resteront-ils une “honorable société”, agissant au grand jour ? Ou la société japonaise les rejettera-t-elle dans l’illégalité, au risque de les radicaliser ?

(Allemagne, 2012, 88mn)

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source Arte

 

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