William Adams, samouraï (T2) – Kurofune – Mathieu Mariolle (scénario) – Nicola Genzianella (dessin) – Fabien Alquier (couleur) Casterman – 2017 56 pages |
SYNOPSIS:
Depuis qu’il a dû renoncer à son honneur de marin en devenant un pirate et en entraînant la mort d’un équipage entier, William Adams fait des cauchemars la nuit. L’infection qu’il a développé suite à un tatouage qu’il s’est fait faire, n’arrange pas les choses. Pourtant, bien que prisonnier du général Tokugawa, ce dernier demande à une de ces compagnes de s’occuper de l’anglais.
Ainsi Adams tissera des liens particuliers avec Matsu Hime et son fils.
Il essaiera aussi de retrouver la sérénité et la paix intérieure afin de faire disparaître ses cauchemars. Petit à petit, il apprendra à connaître le Japon et ses coutumes, à pratiquer l’art du combat, ou encore à jouer au jeu de Go.
Dans le même temps, il essaiera de cerner la personnalité très complexe de Tokugawa.
Tout ceci lui servira à choisir son camps et à définir ses actes lorsque l’heure du combat pour le pouvoir arrivera.
Le SCÉNARIO:
Avec ce deuxième tome de l’histoire, Mathieu Mariolle nous montre cette fois la vie de William Adams au Japon. Malgré sa condition de prisonnier, il avait tout de même une position privilégiée et faisait l’objet d’une attention toute particulière. En effet Tokugawa donnait grand intérêt à l’avis et aux conseils d’Adams. Et nous voyons aussi l’ouverture de ce dernier à la culture japonaise. Il commence à comprendre les subtilités des us et coutumes ainsi que la notion du vrai honneur, si cher aux samouraïs.
Tout ceci mènera à une grande bataille pour le pouvoir et pour que Tokugawa devienne le nouveau Shogun. Mais comme nous le verrons, ce combat ne sera pas une fin en soit pour Adams. Elle marquera même un nouveau départ pour lui.
Le DESSIN:
Côté dessin, nous retrouvons le trait réaliste de Nicola Genzianella, qui arrive à donner parfois de la gravité, d’autre fois de l’ampleur aux différentes scènes. Et tout ceci en prenant un soin particulier à définir les expressions des personnages. Les couleurs de Fabien Alquier participent aussi grandement aux différentes ambiances de l’album.
A noter aussi que les auteurs ont beaucoup de choses à raconter et à montrer en peu de pages. Certaines planches contiennent donc beaucoup de bulles de texte pour permettre de faire avancer l’intrigue avec un rythme suffisamment dosé.
L’AVIS:
Ce deuxième tome nous éclaire un peu plus sur ce personnage historique vraiment intéressant faisant partie de l’histoire du Japon. Comme je le dis plus haut, la bataille finale que mèneront Adams et Tokugawa ne fera que marquer le début d’une nouvelle vie pour l’anglais. Vie que la BD m’a donné envie de découvrir un peu plus…
Article: William Adams, samouraï – Aux confins du monde (T1)