La fleur de Higanbana [彼岸花] qui signifie littéralement la fleur de l’équinoxe est une des fleurs les plus symboliques du Japon. Le flot de dénomination qui lui est attribué est tel qu’on la surnomme “la fleur aux 600 noms“.
Au travers de sa forme particulière, l’amaryllis, son nom international le plus communément admis, que l’on appelle en France l’amaryllis japonaise ou le lycoris rouge, et sa couleur d’un rouge profond l’ont mené à devenir la “fleur des morts“, la “fleur des fantômes“, ou encore la “fleur de l’au-delà“, en opposition avec la stature des fleurs naturelles du monde des hommes.
Légende.
Ces appellations naissent de sa tendance à pousser à proximité des cimetières, et à son éclosion au moment de l’équinoxe.
- Pousse à proximité des cimetières.
- éclôt à l’équinoxe.
- Son bulbe est toxique.
Il est dit que sa présence est abondante sur le chemin qui mène aux enfers. Elle est par conséquent liée à la mort, et elle est utilisée pour fleurir les tombeaux. Elle est devenue le symbole de la séparation définitive.
C’est une fleur maudite par la déesse Amaterasu elle-même, reprochant à ceux qui étaient en charge de sa surveillance d’avoir voulu aller à l’encontre de leur destin.
Conte des elfes : Manjû et Saka
Alors que Manjû devait veiller sur les feuilles de la Higanbana, et Saka devait veiller sur la fleur, ces deux elfes parvinrent à se rencontrer. De cette rencontre naquit un amour qui allait à l’encontre de ce que leur destin programmait pour eux. Ils avaient abandonné leur tâche respective.
Furieuse la déesse Amaterasu les sépara, et leur lança une malédiction. Ils ne se verraient jamais plus. Ainsi lorsque la higanbana fleurit, ses feuilles tombent, et lorsque les feuilles poussent, les fleurs se fanent.
Utilisation dans le Japon ancien.
La fleur sert à orner les tombeaux. Elle est également plantée à proximité des maisons du fait de son bulbe toxique qui sert à éloigner les bestioles et particulièrement les rats.
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