Maître estampe, Utagawa Hiroshige [歌川広重] (souvent dit”Hiroshige”) est né à Edo (actuel Tokyo) en 1797 d’une famille en charge de la surveillance d’incendie dans le palais du Shogun Tokugawa. Tâche héréditaire dont il exécutera l’ordre de ses 14 ans à ses 27 ans, ce qui lui laisse le temps de s’émanciper dans sa passion le dessin.
Hiroshige intègre les cours de ‘Utagawa Toyohiro dès l’âge de 14 ans, l’année d’après, le surnom d’Utagawa Hiroshige lui est donné. Il prendra la succession de l’école à la mort de son maître en 1828. Auteur prolifique, Hiroshige a une oeuvre composé de 5400 estampes. Après avoir principalement, dans ses débuts, peint des portraits de personnes comme il était d’usage à l’époque, le talent d’Hokusai et la création des estampes de paysage lui ouvre des perspectives.
En 1833-1834, après la série de 50 vues de la capitale de l’est, il crée Les cinquante-trois étapes de la route du Tōkaidō qui lui vale un succès et une renommée immédiate. Les mouvements impressionnistes occidentaux s’inspireront de ses œuvres, ainsi Van Gogh dans sa série de japoniaiserie reprendra plusieurs des succès de Hiroshige, et il inspirera Monet, ce qui lui vaut désormais la postérité international. Hiroshige est connu pour ses productions de paysage, ainsi que pour ses compositions naturalistes.
“Omoe kiya raku rui nagara”
Quand nous pensons à lui, nos larmes coulent
Message posthume de son ami poête Tenmei Rōjin
Les cinquante-trois étapes de la route du Tokaïdo
Entre 1833 et 1834, Hiroshige se lance dans une série intitulé “Les cinquante-trois étape de la route du Tokaïdo” Il part d’Edo pour arriver à Kyoto jusqu’au pont Sanjo, la dernière étape. La série lui donne une renommée immédiate. Ici l’étape 11 : Hakone.
Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō
Suite au succès de la première série,, Hiroshige entreprend de présenter les 69 stations de la route du Kiso Kaidō qui relie Edo à Kyoto, par une route plus au Nord-Ouest que celle du Tokaido. Il est aidé de Keisai Eisen pour l’oeuvre, avec qui il a déjà collaboré. 47 des estampes qui jalonnent la route sont l’oeuvre de Hiroshige. Etape 39 : Agematsu.
Cent vues d’Edo
Hiroshige à la fin de sa vie publiera 100 vues d’Edo. Il s’agit d’un receuil d’estampe concernant Edo, la capitale du Japon, la ville qui l’a vu naître et à laquelle il est attaché.
“À l’intérieur du sanctuaire Kameido Tenjin” estampe de Hiroshige parmi les 100 vues d’Edo inspirera Claude Monet dans son “bassin aux nymphéas”.
Fuji Sanj Rokkei – 36 vues du Mont Fuji
Dernière série de Hiroshige qui n’a pas pu être terminé, le choléra emportant l’artiste en 1858. Dans l’édition de 1859, comporte un texte de Sankei Samba :”Hiroshige a livré ses derniers dessins à l’éditeur au début de l’automne, avant de mourir, disant qu’il s’agissait d’une addition de tous ses talents d’artiste acquis de son vivant”
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