La Bulle de Sheya #4 : les animés qui m’ont marqué en 2020

Après plus de 10 ans d’animation japonaise, 8000 épisodes et films, je suis devenue quelqu’un de particulièrement difficile en matière d’animé. C’est triste à dire, mais il est rare que je trouve une série à mon goût et qui ne m’ennuie pas. Certes j’apprécie toujours ce que je regarde mais je me dis rarement « Wow, celui-là était vraiment bon ». Cette année, j’ai tout de même repris plus activement le visionnage d’animés grâce (à cause ?) de la pandémie mondiale. J’ai donc décidé de vous partager à travers cet article ceux qui ont retenu mon attention ! Ce sont évidemment mes préférences personnelles (les goûts et les couleurs vous savez), mais j’espère que je pourrais en faire découvrir à certains d’entre vous et échanger mon impression avec ceux les ayant déjà vu !

Mes Anime de 2020

Jibaku Shounen Hanako-kun

Je commence par vous parler de Jibaku Shounen Hanako-kun, un shônen manga tiré de l’univers des Yokai !

L’histoire se déroule Dans l’Académie Kamome où des rumeurs courent selon lesquelles Sept Mystères se tapissent dans les recoins de l’école. Nene Yashiro, une lycéenne de première année, friande d’histoires occultes, désire ardemment un petit ami. Pour cela, elle tente d’invoquer le Mystère numéro 7 « Hanako-san des toilettes », une fille décédée dans les toilettes il y a longtemps et qui peut exaucer des vœux à condition d’en payer le prix. Cependant, lors de l’invocation du fantôme, Hanako-san se révèle être un garçon. Après quelques rebondissements, Nene devient son assistante. L’histoire suit leurs aventures pour maintenir l’équilibre entre le monde surnaturel et le monde des humains, et du mystère qui plane autour du sombre personnage de Hanako. (source résumé)

Il faut tout d’abord savoir qu’Hanako-san est une véritable histoire du folklore japonais. Jibaku Shounen Hanako-kun s’en inspire pour créer d’autres histoires autour du monde paranormal, toujours en incluant des créatures de la culture traditionnelle. Cet animé est un mélange bien équilibré d’humour léger, de mystères et de situations rocambolesques. Je tiens aussi à attirer votre attention sur son graphisme différent et original qui lui donne une touche encore plus attrayante ! Mon seul regret est que la série est bien trop courte ! J’espère que l’on aura le droit à une saison 2 des aventures de Nene et Hanako. En tout cas c’est ce que laisse prenser la fin de la série.

Jujutsu Kaisen

Jujutsu Kaisen est pour beaucoup LE shônen de l’année et l’animé a été très bien accueilli par les fans. Avec ses combats dynamiques et son histoire originale, je fais évidemment partie des gens qui ont totalement adhéré au concept (sinon il ne serait évidemment pas dans cet article vous vous en doutez).

Membre du club occulte de son lycée, Yuuji Itadori passe ses journées au club ou à l’hôpital, où il rend visite à son grand-père alité. Les activités de son club n’ont ni queue ni tête et ne sont pas vraiment sérieuses, mais il y passe du bon temps en compagnie des autres membres. Cependant, ce style de vie tranquille prend un tournant quand il rencontre un objet maudit : un doigt de démon. Déclenchant une chaîne d’événements surnaturels, Yuuji se retrouve soudainement plongé dans le monde des Fléaux, des êtres terrifiants formés à partir de la méchanceté et de la négativité humaines, après avoir avalé ledit objet, révélé être un doigt appartenant au démon Sukuna Ryoumen, le «roi des fléaux . « 

Devenant l’hôte du démon, Yuuji se voit obligé de changer de lycée pour devenir exorciste s’il ne veut pas tout simplement se faire exécuter sur le champ.  Il découvre alors un monde caché des humains et ses nouveaux pouvoirs afin de protéger l’humanité de ces démons.

Sincèrement, je suis quelqu’un d’assez compliquée quand il s’agit de shônen. J’ai toujours cette impression de réchauffé. Ce n’est pas toujours mauvais, mais ce n’est pas souvent exceptionnel. Du moins pas assez pour que je le retienne pour une liste comme celle-ci. M’intéressant de près à la culture des Yokai, j’aime beaucoup l’ambiance que l’on retrouve dans Jujutsu Kaisen. Cette part de mystère, de monde secret accessible seulement à quelques personnes. J’apprécie aussi que l’auteur n’ait pas hésité à sacrifier des personnages qui pourtant nous paraissaient importants ou attachants (le pouvoir de l’amitié c’est bien, mais parfois ça fait du plaisir de s’en éloigner un peu). Et que dire des combats et des personnages ? Je trouve Satoru Gojō, le prof autoproclamé meilleur exorciste du monde, particulièrement badass et j’ai bien hâte de voir ce qu’il nous réserve. Comme la suite de l’animé d’ailleurs !

Great Pretender

Great Pretender est un animé que j’ai regardé totalement par hasard en flânant sur Netflix. Je n’en attendais pas grand-chose mais j’ai eu la bonne surprise de découvrir un animé pensé, réfléchi et très bien tourné !

On y rencontre Makoto Edamura, se considérant comme le plus grand escroc du Japon. Un jour, lui et son partenaire tentent d’escroquer un touriste français, qui s’avère être un escroc bien plus doué qu’eux ! Laurent Thierry se trouve être un « négociant » qui ne prend pour cible que des personnes « corrompues ». Il embarque alors Edamura dans une folle histoire de complots, d’arnaques et de folies.

Un résumé bien simple, mais je ne peux malheureusement pas en dire plus pour éviter de vous spoiler mais sachez que Great Pretender est un animé qui saura vous surprendre et vous plaire ! Les arnaques sont prenantes et bien pensées par les personnages, souvent sur plusieurs mois voire années. J’ai apprécié mon voyage autour du monde avec eux et les voir escroquer des personnes corrompues ! Le parcours personnel de chaque personnage est très touchant et s’éloigne un peu de l’humour dans lequel baigne la série. Je donnerais un point bonus pour l’ending que j’ai vraiment apprécié ! 24 épisodes qui passent très vite et pendant lesquels on ne s’ennuie pas une seule seconde, qui font de Great Pretender un des anime de 2020.

Les suites

Haikyuu!!: TO THE TOP

Nous avons été chanceux cette année : 2 saisons de Haikyuu! (ou plutôt, une saison divisée en 2 parties) en l’espace de 12 mois. Personnellement, c’est mon animé de sport favoris. J’aime les graphismes et les personnages. Ce qui est bien avec Haikyuu!, c’est que l’on s’attache autant aux protagonistes qu’à leurs adversaires.  Ils ont tous leurs personnalités, avec leurs défauts et leurs qualités.

Lors de cette saison, le lycée Karasuno nous emmène avec eux aux Nationales, le but ultime de toutes les équipes sportives de lycée du Japon ! Mais alors que les entraînements commencent, le passeur Tobio Kageyama est invité dans un camp d’entrainement aux côtés de joueurs prometteurs de renommées nationales. Kei Tsukishima, le bloqueur de l’équipe, est quant à lui invité à un camp d’entrainement spécial pour recrues pour les premières années dans la préfecture de Miyagi.

Ce sentant laissé pour compte, Shouyou Hinata décide de s’intégrer lui-même dans le camp d’entraînement de recrue que Tsukishima. Malheureusement, l’entraineur ne voyant en lui aucun avenir prometteur ne lui donnera que le poste de ramasseur de balle. Néanmoins, Hinata voit cela comme une occasion de remettre en question ses compétences mais aussi d’analyser le jeu des autres joueurs, ce qui s’avèrera très utile par la suite lors de son premier match aux Nationales contre la célèbre équipe du lycée Hinarizaki, et son passeur, Miya Atsumu, reconnus comme les meilleurs passeurs lycéen ! Joueur qui se trouvait d’ailleurs aux mêmes camps d’entrainement national que Tobio Kageyama. Laquelle des deux équipes l’emportera ?

J’ai toujours eu tendance à penser que 12 épisodes de match, c’est long. Et c’est le cas pour bien d’autres animés que je regarde. Il arrive toujours ce moment où je me dis que ça devient long et qu’il est temps qu’on en finisse. Ce n’est pas le cas avec Haikyuu!. Même si ce ne sont pas de vrais joueurs, je suis toujours en haleine et je me surprends à supporter les personnages comme je le ferais avec de vraies équipes. J’en ai plus appris sur le volley en regardant cet animé que pendant tous mes cours de sport à l’école. Avant de le regarder, je n’avais même aucune idée qu’il y avait des postes établis, c’est pour dire ! Je suis certaine que j’aurais été bien meilleure si j’avais pu voir Haikyuu! à 15 ans.

Si quelqu’un me demande de lui recommander un animé sportif, vous pouvez être certain(e) que le premier qui me vient à l’esprit est celui-ci. Je le trouve pétillant, intéressant et prenant ! Les opening et ending se retrouvent très souvent sur mon iPod. J’attends toujours la suite avec impatience. Et encore une fois, je n’ai pas été déçue par Haikyuu!!: TO THE TOP. J’ai très hâte à la prochaine saison !

Kaguya-sama wa Kokurasetai?: Tensai-tachi no Renai Zunousen

Plus connu sous le nom de Kaguya-sama : Love is War, cet animé est un de mes préférés, et pas seulement de cette année ! J’adore ce genre d’humour : les quiproquos, les situations ambiguës et les plans complétement stupides qui ne mènent évidemment à rien.

Dans la première saison de Kaguya-sama, nous découvrions le conseil des élèves de la prestigieuse académie Shuchiin, composé du président Miyuki Shirogane, de la vice-présidente Kaguya Shinomiya, de la secrétaire Chika Fujiwara et du trésorier Ishigami Yuu. Shirogane et Shinomiya ayant développé des sentiments l’un pour l’autre et ne voulant pas se l’avouer, le but était alors de faire tomber l’autre, comme une sorte de jeu où le perdant serait considéré comme le moindre. Lors de cette deuxième saison, le jeu prend une nouvelle tournure : le conseil se séparant à chaque fin d’année les 2 comparses se rendent alors compte qu’ils seront séparés et n’auront plus aucune raison de continuer à se voir l’année suivante. Que peuvent-ils faire à part regagner à nouveau les élections pour reformer le conseil l’année suivante ? Mais ce n’est pas ce que veut Miko Ino, bien décidée à devenir la présidente du conseil des élèves pour redorer l’image de l’académie qu’elle trouve salie par le manque de rigueur du conseil précèdent.

Le point fort de cet animé est évidemment son humour et ses personnages haut en couleur. Chika Fujiwara est une attachante imbécile finie, Ishigami Yuu un introverti qui a beaucoup de mal à comprendre les autres et qui est terrorisé par Kaguya. Cette dernière qui se montre fière et un tantinet prétentieuse devant les autres est en réalité constamment en débat intérieur avec elle-même sur des sujets qui n’ont souvent aucune raison d’être, tout comme le président qui a tendance à se montrer humble et confiant devant les autres alors qu’il n’en est rien dans son for intérieur.

Cette deuxième saison nous amène encore plus sur le chemin de l’humour mais surtout nous montre un beau développement dans les relations entre tous les personnages et nous frustre parfois de voir à quel point nos deux protagonistes peuvent être aveugles et bornés.

Si vous cherchez un animé léger pour vous vider la tête et bien rigoler, je ne peux que vous recommander Kaguya-sama wa Kokurasetai?: Tensai-tachi no Renai Zunousen qui reste parmi mes anime de 2020 préférés.

Enen no Shouboutai : Ni No Shou

Enen no Shouboutai, ou Fire Force, est un des animés que j’avais beaucoup surestimé et apprécié lors de sa sortie. J’avais vu plusieurs résumés sur internet et sincèrement ça ne vendait pas du rêve. Je ne comprenais pas trop comment une histoire de pompier pouvait être intéressante. La saison 1 m’a bien évidemment convaincue et la saison 2 n’a fait que renforcer mon avis sur cette série.

Dans la saison 1, nous découvrions un monde parallèle où les pompiers se battent contre les Torches, des humains se transformant en monstres de feu brûlant tout sur leur passage et où la plupart des humains naissent avec un pouvoir lié au feu. Nous suivions la 8ème brigade, composée de Kusakabe Shinra, Oze Maki, Boyle Arthur, Oubi Akitaru et Hinawa Takehisa. Lors de leurs missions, ils se feront de nouveaux compagnons, des ennemis mais surtout découvriront que leur société tout entière se base sur un complot et des mensonges. La saison 2 développe cette part de mystère, répond à certaines questions, mais sèment encore plus le doute dans l’esprit de nos pompiers vis-à-vis de la société dans laquelle ils vivent.

Après ce résumé, je comprends pourquoi je n’avais pas trouvé cela très attrayant au premier abord. Il est très difficile d’en faire un résumé sans spoiler la moitié de l’animé ! Pour comprendre ce que qui fait qu’Enen no Shouboutai est dans cette liste, il faut le voir par soi même ! C’est un animé avec une histoire recherchée et intéressante, une animation incroyable surtout au niveau des combats et de très bonnes musiques. Il nous fait nous questionner avec les personnages et nous donne envie d’en savoir plus et de découvrir ce qu’il se cache derrière, tout en mettant quelques touches d’humour, surtout avec les personnages d’Arthur qui se prend pour le roi de la table ronde et qui se révèle être souvent un parfait imbécile. La seule chose que je déplore sont les moments de fan service très lourds et souvent mal placés de Tamaki Kotatsu qui n’apportent absolument rien à l’histoire et parfois même la dérangent.

Fruits Basket

Comme vous le savez peut-être, Fruits Basket avait déjà eu droit à une adaptation animé en 2001. Cette série n’avait adapté qu’une partie du fameux manga, ne donnant jamais de suite et donc, jamais de fin aux personnes ne lisant pas les mangas (que je vous recommande très fortement au passage). Bien que j’eusse trouvé cela dommage à l’époque, aujourd’hui je suis RAVIE que cet animé n’ait pas eu de suite, car cela nous permet à présent de nous régaler avec la nouvelle version qui, de mon point de vue, rend totalement justice au manga !

Fruits Basket c’est l’histoire de Tohru Honda, lycéenne de 16 ans, qui a une tendance à la gentillesse et à la naïveté un peu trop prononcé. Sa mère étant décédée, elle vit chez sa tante mais se retrouve à la rue lorsque des travaux sont entrepris dans la maison. Elle décide alors de vivre dans la forêt sous une tente le temps qu’ils se terminent et n’en parle à personne pour ne pas inquiéter ni embêter ses amies. Mais voilà, elle ignore qu’elle s’est installée sur la propriété de la famille Soma, qui dissimule de lourd secret. En explorant les alentours, elle découvre la maison et y rencontre Yuki Soma, un de ses camarades de classe, et Shigure Soma. Apprenant qu’elle vit sous une tente, ils lui proposent de vivre avec eux en échange de quelques tâches ménagères le temps que la maison de sa tante soit à nouveau prête à l’accueillir. Mais Tohru va très vite découvrir la malédiction qui pèse sur les Soma : 13 membres se transforment en l’un des animaux des douze signes du zodiaque ou du chat lorsqu’une personne du sexe opposé les enlace ou qu’ils se sentent trop gênés. Tohru va alors apprendre à vivre et apprécier la compagnie de cette famille originale et aussi essayer de trouver comment lever cette malédiction.

Avec cette nouvelle saison nous découvrons de manière totalement inédite en animé la suite de l’histoire de Fruits Basket qui s’éloigne de plus en plus de l’ambiance paisible et décontractée du début pour en trouver une plus troublée et mystérieuse. C’est une partie que j’adore pour ses révélations et l’évolution des personnages. Les opening et ending sont à nouveau un véritable délice à écouter. Je trouve que les graphismes de cette nouvelle adaptation sont bien plus agréables et adaptés au manga. Si vous ne connaissez pas encore Fruits Basket, il serait grand temps de vous y mettre ! Vivement la prochaine saison.

Et voilà, c’était donc les anime de 2020 qui m’ont marquée. Est-ce qu’ils font aussi partis de votre liste des anime de 2020 ou au contraire, vous en sélectionneriez d’autres ?

 

 

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