Découvrir le Japon à travers les livres #3 : Quelque chose du Japon

Quelque chose du Japon. Vous recherchez un ouvrage complet sur le Japon qui parle un peu de toutes les facettes de sa culture ? Ne cherchez plus, Quelque chose du Japon par Angelo Di Genova aux éditions Nanika est fait pour vous !

« Le Japon, pays des samouraïs, des geishas et du mont Fuji. Archipel qui vit entre « traditions et modernité », « toujours propre », composé d’immenses villes où les trains à la ponctualité sans faille transportent les travailleurs acharnés et… la liste pourrait continuer encore et encore. Si beaucoup disent aimer le Japon, la plupart ne savent pas que ce qu’ils aiment, c’est surtout l’image qu’ils s’en font. Car derrière ces clichés se cache un Japon du quotidien qui, certes, colle parfois à ces images mais s’en détache aussi souvent.

Angelo Di Genova vit au Japon depuis 2009. Dans ce livre, il nous emmène à la rencontre de son pays d’adoption et vous offre un large panorama de tous ces petits quelque chose qui font l’âme du Japon. Vous n’y trouverez pas de bonnes adresses ni d’itinéraires mais de nombreuses réponses aux questions que se posent les voyageurs. Quelle est la différence entre l’Empereur et le shôgun ? Qu’est-ce que l’umami ? Pourquoi le bain est-il un moment si important du quotidien ? Comment différencier shintoïsme et bouddhisme ?

Un guide personnel pour découvrir le Japon à travers son histoire et sa culture mais aussi par son quotidien et les problématiques qu’il doit aujourd’hui affronter. Un Japon un peu plus déroutant, un peu moins rutilant, définitivement plus humain qui découvre tout juste le double-vitrage, n’enterre pas ses poteaux électriques et recouvre ses vieilles maisons de tôle ; un Japon qui se dévoile de l’intérieur et qui rappelle au détour de ses petites manies et ses habitudes, aux voyageurs fascinés, qu’il est avant tout l’espace de vie de ses habitants. »

Quelque chose du Japon est un des ouvrages que tout passionné comme néophyte devrait avoir dans sa bibliothèque. Très complet, il balaye des sujets très divers dans ses 5 chapitres : Histoire & Traditions, Religions & Spiritualité, Gastronomie, Art & Culture et « Une année au Japon ». Difficile de faire plus complet !

En seulement 250 pages, le livre réussit à rassembler énormément d’informations et d’anecdotes sur le Pays du Soleil Levant et répond à beaucoup de questions que n’importe quel étranger s’est déjà posé. Qui ne s’est jamais demandé s’il se trouvait dans un sanctuaire ou un temple ? La différence entre une maiko, une geisha et une oiran ? Que faire avant d’entrer dans un onsen ? En plus de répondre à toutes ses questions (et beaucoup d’autres), Angelo nous donne de nombreuses astuces et de choses à savoir pour parfois éviter quelques situations embarrassantes : oublier d’enlever ses chaussures aux endroits propices, donner du pourboire, entrer dans un wagon « Women only »,… Tant de petits détails que le voyageur non avisé pourrait ignorer.

« Quelque chose du Japon est un ouvrage qui offre efficacement et rapidement une vision nette, globale et sans clichés du pays. »
-Angelo Di Genova

D’un format A5 très pratique, le livre, en plus d’être une mine d’or d’informations, se révèle très plaisant à lire avec son design épuré, ses magnifiques photos ainsi que les belles illustrations de Morgane Boullier. Les différents paragraphes ainsi que les sections tips, « savoir » ou encore « fun fact » rendent l’ouvrage aéré avec un visuel agréable. Bonus : au cours de la lecture se trouvent des QR code pour accéder à des vidéos en ligne et des recommandations de lecture.

Vous l’aurez compris, nous sommes conquis ! Pour nous, Quelque Chose du Japon est sans aucun doute un livre qui vous aidera à en savoir plus et à mieux comprendre la culture japonaise.

Si vous aussi vous voulez vous procurer cette petite perle, rendez-vous sur le site des éditions Nanika ou dans toutes les librairies, espaces culturels et grandes surfaces culturelles en France, Belgique et Suisse. (Si les voyages et la culture d’autres pays vous intéresse, n’hésitez pas à consulter leur collection « Quelque chose de » qui présente de nombreux pays.)

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En savoir plus sur l’auteur et l’illustratrice de « Quelque chose du Japon ».

Angelo Di Genova

Depuis combien de temps vivez-vous au Japon et quel est votre pays d’origine ?

Je suis partiellement installé au Japon depuis fin 2009, mais j’y réside de manière permanente depuis janvier 2012. Je suis né à Strasbourg en Alsace, d’une mère italienne et d’un père français.

Qu’est-ce qui vous a inspiré dans cette culture ?

Mon premier contact concret avec le Japon est arrivé très tôt en commençant à pratiquer de l’aïkido à même pas sept ans. Je pourrais écrire un pavé énorme en réponse à cette question, mais pour faire simple, disons que ce qui m’a attiré c’est la très grande différence culturelle qui existe entre l’Occident et le Japon. Quand on découvre la culture nippone il faut repartir presque de zéro. Il y a une perte totale de repères et c’est excitant. Les Japonais ont le don de faire (souvent) l’inverse de nous sans que ce soit pour autant illogique.

Comment est venue l’idée du livre ?

Depuis toujours j’aime partager le Japon, que ce soit par écrit et photo sur mon blog, ou lors de mes visites guidées à Osaka. Donc c’est quelque chose qui m’habite. Néanmoins, Quelque chose du Japon est un livre qui s’inscrit dans une collection et l’idée de le faire n’est pas venue de moi, mais directement des Éditions Nanika. Ce sont elles qui sont venues me proposer d’écrire l’ouvrage. J’ai tout de suite adhéré au concept, dont je partage les valeurs et je ne peux que les remercier.

« Quelque chose de… » est une série de livres, cela n’a pas été trop contraignant de devoir suivre le schéma ou au contraire c’est exactement ce qui vous correspondait ?

La collection a une approche, mais les sujets à aborder ne sont pas pour autant figés. Il faut bien sûr toujours garder en tête l’objectif de l’ouvrage, mais on peut déjà donner pas mal de soi je trouve. On n’a pas forcément une liberté totale, mais ça évite aussi de s’éparpiller.

De l’idée à la publication, qu’est ce qui a été le plus difficile ? Le plus stressant ?

Concernant ce livre, ce n’était pas évident de réussir à être clair et synthétique en quelques phrases sur autant de sujets tout en intégrant des informations peu connues. C’est un équilibre parfois complexe qui demande beaucoup de travail. La partie sur l’histoire a été longue à écrire parce qu’il y a tant à dire et l’ouvrage n’est pas un livre historique. Il faut faire les bons choix. Le plus stressant c’est à la fin, quand tu relis et relis, cherches les fautes, revois les tournures, te demandes si ça va être bien compris, si le livre sera apprécié. Le cerveau est en ébullition, mais c’est une excitation quand même positive.

Et le plus plaisant ?

Le plus plaisant ce sont les retours positifs, les remarques sympas, les lecteurs satisfaits et l’engouement des gens sur les réseaux. Ça fait un bien fou. C’est comme une libération. On se dit à ce moment, OK, la mission est accomplie avec succès.

Si vous deviez définir votre livre en une seule phrase, qu’est-ce que vous diriez ?

Il est impossible en un seul livre de réussir à tracer tous les contours de ce qu’est le Japon, mais Quelque chose du Japon est un ouvrage qui offre efficacement et rapidement une vision nette, globale et sans clichés du pays.

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Morgane Boullier

Depuis combien de temps vivez-vous au Japon et quel est votre pays d’origine ?

Je suis française, originaire de Bretagne et je vis au Japon depuis 3 ans et demi en tout (avec une interruption d’une année passée au Canada).

Qu’est-ce qui vous a inspiré dans cette culture ?

Comme beaucoup, je suis tombée amoureuse du Japon « traditionnel » : vieilles maisons de bois doré, tatamis, yukatas, bains, lanternes, jardins, appréciation de chaque saison, beauté de la nature, gastronomie, sumi-e (peinture à l’encre japonaise). Je suis particulièrement touchée par le soin porté aux détails et à leur délicatesse. Beaucoup de choses donc.

Depuis quand êtes-vous illustratrice ? Comment définiriez-vous votre style ?

Je suis sortie d’école d’art (Ecole Pivaut, section dessin d’animation) en 2012. J’ai d’abord travaillé dans le dessin animé pendant quelques années avant de me lancer en freelance. Puis j’ai arrêté de travailler en freelance pour rejoindre à nouveau le monde de l’animation, avant de me lancer une seconde fois à mon compte lorsque nous sommes revenus au Japon il y a deux ans. Pour ce qui est de mon style, je pense que mes créations sont de plus en plus influencées par le sumi-e (peinture à l’encre japonaise), que je continue de pratiquer auprès de mon sensei (professeur) à Tokyo. Ce style de peinture m’a permis d’épurer mes images, d’aller à l’essentiel plutôt que de m’éparpiller dans mille détails. J’espère qu’on y trouve un peu de poésie et de douceur. Pour répondre à votre question, je dirais peut-être « peinture poétique à l’encre japonaise » ?

Comment est venue l’idée de faire ce livre avec Angelo ?

C’est Angelo qui m’a contacté pour me proposer de travailler sur son livre. Nous suivions, et apprécions, le travail l’un de l’autre sur les réseaux sociaux depuis un moment ; j’ai donc été très touchée qu’il me fasse appel.

De l’idée à la publication, qu’est ce qui a été le plus difficile ? Le plus stressant ?

Le plus stressant a été le timing, j’ai rejoint l’aventure en cours de route et n’ai eu que quelques mois pour réaliser l’ensemble des illustrations. Sinon, la « maquette » du palais a été l’illustration la plus longue et fastidieuse à réaliser, elle est pleine de détails, ce qui contraste avec mes illustrations habituelles, plutôt épurées. J’ai eu aussi quelques difficultés avec le dessin des kanjis, que je n’ai jamais eu l’occasion d’étudier. (Heureusement nous avions la femme d’Angelo en renfort !)

Et le plus plaisant ?

Le thème en général, ce fut un vrai plaisir de mettre mes pinceaux au service de la culture japonaise. Bizarrement (parce qu’en général je suis plus attirée par la peinture d’animaux ou de végétaux), j’ai adoré peindre les personnages. Je pense que l’illustration dont je suis la plus fière est celle du Fudō Myōō, avec sa grande flamme rouge en arrière-plan. Et puis j’ai adoré travailler avec cette équipe, avec Angelo et Nanika.

Si vous deviez définir le livre en une seule phrase, qu’est-ce que vous diriez ?

Une délicieuse petite bible accessible à tous, à dévorer pour comprendre un peu mieux la culture japonaise.

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Nous remercions les éditions Nanika pour cette collaboration ainsi qu’Angelo Di Genova et Morgane Boullier pour le temps qu’ils nous ont accordé.

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