Junko Mizuno, illustratrice et mangaka gore-kawaii – oui, ça existe – qui ne laissera personne insensible à son style unique. Enfantin autant que mature, parfois gore.
Cinderalla
2004
La version pop acide de Junko Mizuno reprenant l’histoire de Cendrillon avec des zombies volants, des filles sous acide et des Gothic Lolita. Elle est également connue pour avoir repris d’autres contes anciens comme Hansel et Gretel ou la petite sirène.
Junko Mizuno en bref
- Né à Tokyo en 1973
- 1998, elle écrit ses premiers Manga, Dream Tower et Momongo no Isshou
- Elle illustre pour le magazine rock “H”
- 2004, Cinderella la rend célèbre
Son style pseudo Kawaii s’inscrit dans une critique de l’omniprésence de l’illustration kawaii japonaise. Elle reprend ce style mignon mais le perverti autant que faire se peut. Inscrite dans le pop art, ses personnages par leurs actions, leurs folies, ou les actions qui s’y déroulent sont créés pour un publique adulte.
Le “Kimo-Kawaii” contraction de Kimoi qui signifie “dégoûtant-hideux” en japonais et Kawaii qui signifie “mignon” démontre une nouvelle manière de se servir de l’illustration mignone pour en faire des dérivés.
Pilou l’apprenti Gigolo
A partir de 2010, l’artiste travaille sur sa première série longue, avec un troisième et dernier tome sortie en France aux éditions IMHO le 21 novembre 2019.
Synopsis : Pilou, adorable petite créature extra-terrestre, apprend un beau jour la vérité sur son effroyable naissance. Une découverte qui le plonge dans une grave dépression et qui le pousse à quitter la planète Princesse Kotobuki pour la Terre… Pilou n’a en effet qu’une seule idée en tête : rencontrer le grand amour et fonder une famille, des rêves qu’il entend bien réaliser sur une planète connue pour accepter toutes les différences. Mais l’extra-terrestre est loin d’être au bout de ses surprises et fait la rencontre de personnages plus fous les uns que les autres. Apprentie chanteuse dépressive, chef sushi aux secrets inavouables, sirènes esseulées à l’histoire tragique, sans oublier deux étudiantes adeptes de l’échange de corps. Source édition IMHO.
Sculpture
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